« Mon histoire reste malheureusement commune a notre epoque

October 24, 2022 qualitasgepl 0 Comments

« Mon histoire reste malheureusement commune a notre epoque

Elle reste celle du cycle de notre existence. Notre naissance, le quotidien, la mort mais a ce qui pres que je n’ai pas connu plusieurs des moments une vie d’un homme »

« Notre tristesse des elephants »

Tout commence avec votre titre, une histoire, une couverture au crayonne pastel, crayons de couleurs de nos trousses d’ecole. Une affaire qui nous donne l’infinie le desir d’ouvrir les pages et de nous laisser happer via cette romance douce-aigre que l’on nomme la vie. Ce quelque chose de doux, d’insurmontable et pourtant si bon, si tendre. Cette couverture oui, bel objet d’une nuit noire ou scintillent quelques eclairages posees sur une guirlande. Une nuit etoilee. Une nuit enguirlandee. Une nuit faite Afin de des heros, jamais ceux qui portent un costume et sauvent le monde, biceps et forces en atout ! Non ! Les heros anonymes, invisibles, ceux qui ne font pas de bruit. Mes heros d’une vie ordinaire dans un monde ordinaire. Des heros rejetaient parce que divers, timides, hors normes, disgracieux, solitaires. Plusieurs heros ordinaires mis a l’ecart dans un monde nullement ordinaire, 1 cirque en somme.

Alors oui, Louis n’est pas un super heros. Il pourrait etre aussi d’apri?s ses camarades d’orphelinat un super zero, la tete de turc, celui qui merite des pires chatiments, les humiliations nos plus extremes parce qu’il est gros, bigleux, reservee et gui?re doue concernant deux sous. Il semble celui qu’il faut faire souffrir parce qu’il ne sait pas penser non, se battre. Louis est le soir loup en meute, celui qui se meurt de ne pas etre adopte, celui qui demeure et finira via le bas cote seul, sans personne Afin de l’aider a se relever. Louis. Sans personne a qui se confier. Car Louis n’a gui?re d’amis ou si peu. Il gemit de ne i?tre capable de avouer que sa seule passion est le cirque. Il aimerait pouvoir partager i§a. Partager notre vie de ces saltimbanques. Jongler, dompter, faire l’acrobate concernant votre trapeze, etre dresseur d’elephants.

Alors a chaque saison, quand le cirque Marcos se pose dans une metropole, Louis fait le mur. Cela laisse tomber le pyjama des orphelins, a toutes les pieds des barreaux en grande batisse et s’aventure dans la nuit etoilee du chapiteau rouge. Et la commence la magie : la magie des elephants, des dresseuses de pachydermes, des fees des defenses. La commence notre vie de Louis, Lou-Louis. La commence l’amour, un amour qui durera toute sa vie et bien au-dela. La commence via la piste, sa retrouve avec celle qui le menera a rencontrer un monde qui ne le jugera nullement, l’acceptera Afin de ce qu’il reste, petit homme culbuto-culbute, un monde ou des papillons seront libres d’aller ou ils veulent et ou les elephants, ces gros animaux a toutes les yeux si profonds, representent la tendresse, la douceur, l’amour que Louis n’a jamais connu.

<

Une somptueuse bande dessinee qui se lit le apri?m lorsque le moral nous a des tours.

Une BD ou notre vie se resume en ces quelques mots :

« le quotidien c’est des etapes. La plus douce, c’est l’amour. Notre plus dure c’est la separation. Notre plus penible, c’est les adieux. Notre plus belle, c’est nos retrouvailles. »

Une bande dessinee sur l’acceptation en difference, l’exclusion, la solitude, l’enfance douloureuse, les souvenirs merveilleux, la retrouve, l’amitie, l’amour, le plaisir, les desillusions, la tristesse, la maladie, la fond, la tendresse, la douceur. Une bande dessinee que l’on n’a jamais envie de qualifier de bande dessinee ou de livre jeunesse mais d’illustre universel. Un recit crayonne, simple, riche en emotions et en fragilites. Un recit ou l’existence palpite au rythme du pas des elephants, lourdement mais si delicatement..

On marche des pages de votre album tel on tourne nos pages de une life. On lit les mots de Nicolas Antona et on se revoit timide et disgracieux dans ses moments ou l’enfance va paraitre terrible. On tourne nos planches et on kiffe ce rouge rose qui monte a toutes les joues, devient tendre baiser. On dechiffre les mots murmures et on glisse dans la vie, on ouvre ses ailes de papillon, pose sa tete dans l’epaule aimee. On kiffe oui. On decouvre que notre vie reste aussi disgracieuse, dure, intraitable. Mais qu’elle reste le quotidien avant tout.

On jubile devant la palette de noir graphite utilisee via Nina Jacqmin. On trouve somptueux votre jeu de degrade, de gris elephant, ces subtiles touches de couleurs papillon. On oublie que le quotidien reste desfois ni noire, ni blanche mais juste entre gris clair et gris fonce. Du gris, du noir, des couleurs deposees comme des touches de vie. Du rouge, du bleu, un brin de sepia et la beaute simple se dessine devant les yeux.

Une bande dessinee qui ne nous dit rien d’autre que d’etre soi ; celui qui reste la, fait battre le c?ur des dresseuses d’elephants, celui qui n’est nullement comme nos autres. On lit et on aime. Jusqu’a la derniere case, la derniere page, les derniers coups de tambours. Celles qui annoncent le glas. Celle qui nous rappelle qu’il faut etre soi. Ne point chercher a etre un super heros, wantmatures celui qui se travestit sous une cape tellement il a peur de se connaitre. Simplement et tendrement soi. Nul nouvelle mais soi. Soi, seulement et seulement soi.

leave a comment